Des femmes de Tasmakat parées de leurs plus beau habits

Le lendemain matin

Nous optons pour un réveil que nous pensions être matinal et nous nous levons difficilement à 7h à l’aide de notre réveil : pas si matinal que ça car toute la maison est active depuis 5h du matin. A peine avions nous ouvert les yeux qu’arrive le chef de famille :
- « On vous a préparé le petit déjeuner ! »
La vue des baguettes de pain et le simple fait d’imaginer de bonnes tartines nous mettent déjà l’eau à la bouche.
« c’est de la tête de chevreau » poursuit-il en nous montrant la casserole. Mais, à la vue de nos têtes apparemment très expressives, il ajoute « en fait, on va la décortiquer pour vous, ça sera plus simple que la tête en entier... »
Certes, la vue d’une tête d’animal mort à 7h du matin n’est pas ce qu’il y a de plus appétissant, mais les premières bouchées passées, ça passe finalement très bien !

Après ce copieux petit déjeuner, nous rejoignons le centre d’alphabétisation. Moussa, le professeur écrit un texte en Tamachek sur le tableau et, une à une, les femmes passent et doivent relire le texte. Moussa nous explique qu’à chaque cours il choisi tun thème et se sert des cours d’alphabétisation éga-lement pour les sensibiliser. Aujourd’hui le texte parle du paludisme : comment se protéger, quels sont les symptômes, les conduites à adopter...  A force de s’entendre relire le texte les unes les autres, elles assimilent facilement son contenu.
Après nous être donnés RDV l’après-midi au bord du lac pour pouvoir prendre des photos et faire une interview, nous partons nous promener aux abords du village pour visiter un peu les alentours... de jour cette fois-ci !
Nous nous installons dans le sable et, très vite, nous sommes rejointes par tous les enfants du village qui  s’attroupent autour de nous.

Encore une fois la barrière de la langue ne nous permet pas de tout comprendre mais nous réussissons tout de même à leur apprendre à faire des balles de jonglage avec du sable et des ballons de baudruche et c’est à contre coeur que nous sommes contraintes de quitter nos nouveaux amis pour aller retrouver Rissa pour le repas.En début d’après-midi, nous rejoignons les femmes du centre pour une petite séance photo : toutes se sont changées pour nous et ont revêtu leurs plus beaux habits. Nous réalisons ensuite une interview de Karimatur Wakmudu avant de rentrer au village.
La moto risque de tomber en panne à tout moment et la nuit va bientôt tomber... nous sommes donc déjà obligées de partir. Après une succession d’au revoir et de merci,  Marie part la première sur la moto pendant que je reste au village encore un petit moment, le temps de prendre quelques photos au coucher du soleil et de déguster un thé à la menthe.


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