Le Matrimandir, salle de méditation d'Auroville

Auroville

Avec Rouvilla et son frère Roubane, nous allons également visiter Auroville (La cité de l'Aurore), située à une dizaine de kilomètres de Pondichéry qui a été crée par « la mère » pour être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». Au centre d'Auroville se trouve le Matrimandir, gigantesque salle de méditation ressemblant à un énorme globe doré. Fermé au non-Aurovilliens, nous ne pourrons malheureusement pas le visiter. Nous rendons par ailleurs visite à une amie de Rouvilla qui possède une fabrique de confitures, biscuits et autres produits naturels. Nous discutons un moment avec elle, la questionnant sur Auroville et la façon dont elle est arrivée là, mais comme je suis bien malade, je m’éclipse dans la cour du magasin pour faire une petite sieste en compagnie des employés.

En ressortant de cette « ville idyllique » nous sommes tout de même un peu perplexes : les explications de Roubane et Rouvilla concernant Auroville ne font que nous conforter  dans notre hésitation : « Pour pouvoir être Aurovilliens, il y a deux solutions : être riche ou avoir un esprit qui permettrait d’apporter de l’argent à Auroville ».
Dans nos esprits, la question subsistent toujours : Auroville, ville de paix communautaire ou simplement machine à faire de l’argent ?


femme indienne lavant son linge dans le Gange

Les signes distinctifs des femmes indiennes

Le Bindi
Venant du sanscrit bindu (qui signifie point ou goutte), le bindi est le point qui orne le front des femmes indiennes. Traditionnellement appliqué avec de la poudre de kumkum rouge (poudre recueillie par le broyage d’une feuille), le bindi est appliqué entre les sourcils, à l’endroit exact du sixième shakra, partie du corps qui commande les divers niveaux de concentration atteints par la méditation. Dans les croyances, le bindi était appliqué pour maintenir l’énergie dans le corps et l’empêcher de s’échapper. La femme doit s’appliquer le bindi tous les matins en conclusion de la prière. D’autre part, il peut représenter également le troisième oeil et symboliser la force divine de l’individu.

Ainsi, l’applicage de la poudre était autrefois considéré en elle-même comme une gymnastique du cerveau mais l ‘arrivée d’autocollants fantaisistes sur le marché pour remplacer la poudre a un peu modifié la coutume ! Traditionnellement, le bindi est de couleur rouge, qui représente Shatki (la force) en mémoire des rituels d’offres de sang pour cette déesse, remplacé plus tard par des offrandes. Le rouge est sensé apporter prospérité et bon augure dans la maison ;  elle entre et le bindi permet symboliquement à la femme de préserver le bien-être de sa progéniture et de sa famille, et indique sa qualité de maîtresse de maison... Par ailleurs, une femme mariée se doit également de rougir la raie de ses cheveux au dessus du front. Une femme qui devient veuve arrête de porter le bindi, indiquant ainsi avec son front nu qu’elle est en deuil.

Le Sari
Le premier Sari d’une jeune femme lui est offert par son oncle (le frère de sa mère) lors de la cérémonie organisée en l’honneur de ses premières règles. C’est à partir de ce jour qu’une femme a le droit de porter un Sari, un vêtement de femme, ce qui symbolise son passage à l’âge adulte.

La femme mariée
Lors de son mariage, la femme se voit offrir :
Une chaîne avec un pendentif similaire à celui de la mère de son mari
Une bague qu’elle porte aux orteils
Une femme mariée se distingue à :
La poudre rouge sur la raie des cheveux
Le bindi

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