Coucou ! Nous avons attendu la fin de notre séjour pour faire une découverte pour le moins intéressante... Un jour Daouda (le frère d' Amadou) nous avoue qu’il a quelque peu été surpris de recevoir un message de notre part qui commençait par « coucou ! » et qu’il aimerait bien savoir ce que cela signifiait... surprises à notre tour qu’il ne connaisse pas ce mot, nous lui expliquons que c’est juste un mot pour dire « salut ».
- Ah oui d’accord, parce que chez nous « coucou » c’est comme « mon chéri » ! Si vous dites ça à quelqu’un ça insinue quelque chose... Mais c’est bon maintenant, je comprends que dans votre cas c’est juste parce que vous nous aimez bien... c’est ça ?!
Un peu gênées de faire des avances pareilles, nous reprenons un à un tous les messages que nous avions pu envoyer durant un mois... Tous commençaient de la même façon :
« Coucou ! ». Les cadeaux Il est maintenant venu pour nous le temps de faire nos valises. A nos habits encore rouge de poussière viennent s'ajouter les multiples cadeaux que nous avont reçu tout au long de notre séjour de la part de nos amis Burkinabé. Certes, tous nous ont beaucoup touchécar ce sont autant de souvenirs qui seront chacuns rattachés à un visage, mais il est vrai que certains d'entre eux étaient pour le moins innatendu... : bon nombre de bracelets, colliers et autres bijoux, du tissu africain, des cartes fait main de Mary, des petits objets en bronze, des statuettes, des calebasses (beaucoup !), des T-Shirts et posters de lutte contre l'excision mais aussi et surtout... une plaquette de tarifs Chronopost ! 
Bilfou Burkina (A bientôt Burkina) ! L’heure du départ a sonné : nous avons déjà du mal à nous imaginer quitter notre nouvelle terre d’accueil. Tout ça va tellement nous manquer : les virées en vélos jusqu’à Somgande, nos problèmes de chaussures, de ventre ou de vélo qui faisaient tant rire tout le monde, toutes ces rencontres aussi improbables et inoubliables les unes que les autres... Autant de souvenirs qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Après des adieux déchirants avec les quelques amis qui nous accompagnent à l’aéroport, nous sommes obligées de quitter ce pays avec dans la tête l’intime conviction que nous reviendrons un jour... | 
